
William Orosco est un cinéaste amateur et amoureux du Viêt-Nam. Il nous a nous présenté son dernier film
« Les Minorités Ethniques » de ce pays.
C’est un ami de l’association et nous le remercions du fond du cœur pour ce beau voyage de 68 minutes.
C’est devant un auditoire avide de mieux connaître ces peuples rarement présentés sur le petit écran, qu’il nous a commenté son film avec une émotion non dissimulée.
Ce passionné du Viêt-Nam ne compte pas sa peine pour nous faire partager son amour pour ce pays.
Le cinéaste vient tout juste d’achever le montage de ce film en à peine trois mois, une véritable prouesse !
Les ethnies du nord Viêt-Nam n’ont plus de secrets pour lui.
Grâce à son guide, Tuan (devenu un ami depuis), il a parcouru des centaines de kilomètres et a rapporté des images superbes et impressionnantes comme cette construction d’une charpente sur pilotis dans un village de la vallée de Maï Chau. Ses habitants (des Muongs et des Thaïs blancs) conservent les traditions ancestrales dans les moindres détails.
La communauté, l’entraide, quelles que soient les ethnies, y jouent un rôle central.
Impressionnantes aussi ces images tournées près du village de Kho Muong où se trouve une fabrique artisanale de baguettes en bambous.
C’est là que l’on se rend mieux compte de la dextérité de ces gens qui vivent avec deux fois rien mais qui savent si bien nous offrir leur plus beau sourire.
Sapa, cette ville (créée de toutes pièces par les français du temps de la colonisation) possède un marché coloré où se retrouvent notamment les femmes Hmong et Dao elles parcourent les rues toute la journée et repartent dans leurs villages à la tombée de la nuit. Pour certaines, il faudra plusieurs heures de marche avant de retrouver leur foyer. Elles repartiront en sens inverse après quelques heures de sommeil.
Etonnantes encore ces images de jeunes filles nouant leur chignon avec des cheveux de leurs ancêtres, comme le veut la tradition ou bien encore cet adolescent qui se sert d’un morceau de métal pour couper les cheveux de son père d’une manière prodigieuse.
C’est un festival de couleurs que William nous offre lorsqu’il déambule dans les étals des marchés ethniques où se croisent les Daos rouges, blancs et noirs et colorés dans leurs tenues traditionnelles.
Des lieux de toute beauté comme la vallée de Cat Cat (déformation du mot « cascade », village situé près de Sapa, dans le nord ouest du pays) avec ses rizières en terrasses, celle de Son La ou de Laï Chau où les touristes peuvent se rendre sans difficulté où l’accueil est toujours très chaleureux (à condition de ne pas être trop « envahissants »).
D’ailleurs, William nous a confié que son désir le plus fort était de vivre au milieu de ces familles pour partager des moments forts de leur vie. Pari réussi puisqu’il a vécu des scènes inoubliables comme ce lendemain de mariage ou comme ces enfants dans les écoles de campagnes qui travaillent avec du matériel très rudimentaire mais avec ardeur et application et qui adorent les ballons de baudruche que William leur a offert !
Le film s’achève sur un véritable feu d’artifice d’images. Le Viêt-Nam apparaît alors sans discrimination aucune, du nord au sud, d’une richesse insoupçonnée. Sur une chanson intitulée « Bonjour Vietnam » de Marc LAVOINE et d’Yvan Coriat,(link) interprétée par une jeune chanteuse Belge d’origine vietnamienne PHAM Quynh Anh, c’est un « clip » somptueux de toute beauté.
« A l’heure où s’ouvre la bataille de la modernité, le Viêt-Nam peut compter sur un don du ciel, ce charme profond qui le rend à ce point attachant que nul ne peut lui rendre visite, ne serait-ce qu’une fois, sans ressentir le désir d’y retourner » William Orosco.
Pour en savoir plus sur les ethnies vous pouvez consulter le site suivant : link
C'est un site très intéressant et très complet.
Merci à nos amis Jacky et Hai pour leurs photos .